Il peut être fier de son carnet de notes !

Il se souvient d’un « sacré batteur » François Merville stagiaire à Souillac au milieu des années 80, qui « venait en train avec sa batterie Maxwin » et des copains « maîtres de stage » comme un certain Richard Galliano, ou encore Bernard Arcadio, « Patou » Peyrièras, Jean Claude Fohrenbach dit Fofo. Une photo rappelle que même Sam Woodyard en 1985 essayait de lui « piquer des plans » dans la rue à Souillac.
En tant que musicien, il est le « gendre idéal » des chefs d’orchestre qui n’ont qu’à se louer de ses services gagnants, avec lui c’est souvent plus une histoire d’amitié qu’une histoire de travail – mais c’est un bûcheur - il a battu le monde entier avec Raymond Lefèvre, Marcel Azzola, Juliette Gréco, Marc Ogeret ……
Pascal Rabot lui, a parcouru l’univers de celui qu’on appelait « Bill », accordéoniste à ses débuts, il est allé chercher les éclairages de l’artiste pour faire toute la lumière sur les peaux, baguettes, cymbales ou fûts. Le noir et blanc allié à l’effet artistique, au cadrage nous montre le photographe sous un autre angle, un grand angle, celui de l’Art primant dans ce livre sur celui du reportage. On aurait aimé peut-être que des « éclats » de batterie viennent rythmer le texte. Jean Marc excelle dans l’écriture de « Crème caramel » dédiée à Daniel Humair – merci à l’éditeur d’avoir joint la partition en cadeau - son cœur bat le tempo au long des pages, dans le style « swing » de ses mots.
Le livre mérite une bonne note.
Désolé Claude mais après ça, on n’écoute plus béat un solo de batterie.
Robert Peyrillou
Carnets de notes d’un batteur de Jean Marc Lajudie
Préface Jean Alambre, photographies Pascal Rabot
Editions Mines de rien - La Gane de Ponty
19500 JUGEALS-NAZARETH
Libellés : batterie, éditions mines de rien, françois merville, jazz, jean marc lajudie, pascal rabot