11 octobre 2007

Hiver 2007-2008

Nous avons décidé de faire un flyer hiver 2007-2008. Cette initiative, a priori surprenante et dont nous ne connaissons pas de similaires, est expliquée dans une interview. A lire et à relire sur le blog en exclusivité!

Vous nous décriviez ce flyer?
On a repris le visuel élaboré l’an dernier par Hélène Dedieu. On a modifié quelques couleurs pour que, du premier coup d’œil, on s’aperçoive qu’il ne s’agit pas de l’édition 2007 et on a fait figurer les dates de l’édition 2008. Sur le verso, il y a les adresses URL du site et du blog ainsi qu’une invitation à consulter celui-ci régulièrement.

Mais pourquoi un flyer hiver?
Parce que nous n’arrivons pas à être couvert par la presse nationale. Libé nous annonçait mais nous ne sommes plus dans leur mémento. Peut-être parce que la maquette des pages «Culture» a changé? Ils annoncent en effet moins de spectacles. Quant au Monde, il ne s’intéresse pas au jazz et le Figaro, on ne le lit pas.

Et la presse locale?
Nous sommes couverts par La Dépêche, dans les pages «Lot», par La Montagne, l’Echo corrézien, on est également répertorié dans la presse spécialisée, c’est la cas de Jazzmag, Jazzman, Jazzhot et Les Inrocks. Malheureusement, c’est loin d’être satisfaisant pour toucher un large public.

Et les autres médias?
Radio PAC organise chaque année une après-midi au festival. L’émission est d’ailleurs enregistrée dans la bibliothèque de Souillac. Ensuite, en-dehors de TSF qui, cette année, a interviewé notre Bob de chef, c’est le néant. Inter couvre les «grands» festivals, Anne Montaron, Besançon et Mulhouse et, quant à la télé, c’est le néant mais sans exception.

Le flyer hiver 2007-2008 peut-il remédier à cette situation?
Sûrement pas. Il a pour objectif d’inciter les internautes à consulter régulièrement notre blog mais il n’a pas vocation à concurrencer les médias qui ont un lectorat important. Faut pas rêver. Par contre, nous ne connaissons pas de festivals qui possèdent de blog et, donc, qui aient une activité web visible toute l’année. De plus, les blogs sont relativement rares dans l’univers du jazz. Il y a celui de Jazzman, celui de Laurent de Wilde, les Allumés du Jazz. Mais c’est très peu, notamment lorsqu’on compare avec les musiques électroniques. Il nous semble donc qu’il y a un élément constitutif de notre identité à mettre en avant. De toute façon, ça ne peut pas être préjudiciable.

C’est sur cette interview imaginaire, et très certainement fantasmée, que nous sommes quittés et que nous nous sommes souhaités «bonne chance». Cool, non?
Gilles