Good Mood

Il faut toutefois se garder d’un travers dangereux: il n’y avait pas surreprésentation du batteur. Que l’album soit signé par les trois musiciens, présentés dans l’ordre alphabétique, n’est pas une concession à une posture faussement modeste. D’ailleurs la FNAC (agitateurs au mieux modérés) répertorie l’album à Céléa. Et puis le livret insiste : «Ces trois-là… Comme trois fois un. Ou une fois trois». Enfin «Tryptik», ça résonne comme la fusion des trois instruments.
Terminons donc par «Canticle with Response» de John Surman (qui participe par ailleurs à un trio avec Jean-Paul Céléa et Daniel Humair). D’abord des accords graves au piano que la ligne de basse et la batterie viennent superposer dans un tempo très lent. Grave et lent… Il y a quelque chose d’une marche funèbre. La contrebasse de Céléa vient ensuite choruser sur le piano plus haut de Couturier et les sons percutés d’Humair.
Délicieux.
P.S.: Jean-Paul Céléa et Martine Palmé me donnent l'occasion d'un clin d'oeil admiratif pour le trio Jean-Paul Céléa (contrebasse), Dave Liebman (sax) et Wolfgang Reisinger (d).
Gilles
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