23 septembre 2007

O N J vu par G L Q

A la veille de la première réunion d’études des candidatures à la direction d’un dixième ONJ, il est bon de se pencher sur un peu plus de 20 ans de jazz en orchestre national. C’est sous l’objectif Le Querrec que 9 plumes subjectives ont donné la parole à 8 chefs, Claude Barthélémy ayant séduit à 2 reprises. Séducteur aussi quand il dit : « Il faut que ça plaise dans le passé, il faut que ça plaise dans l’avenir ». Ce n’est pas simple de laisser une trace dans l’histoire quand, l’ONJ est à la fois présent en Franck Tortiller mais aussi passé en Didier Levallet. Mais la musique est celle de leur chef, aujourd’hui, ne faut-il pas parler du grand orchestre de François Jeanneau de 1986 ? Faut-il écrire pour l’ONJ ? Faut-il relire le songbook ? Faut-il être Big Band ou à géométrie variable ? Peut-on s’appeler Paolo Damiani et diriger un orchestre national français ? C’est difficile de laisser Lumière allumé dans l’inconscient collectif quand on est appelé et qu’on s’appelle Laurent Cugny ? Faut-il rester 2 ans comme Antoine Hervé ou 3 ans comme Denis Badault ? C’est un livre à la dimension du jazz, dynamique, parfois au tempo lent où on ressent parfois l’improvisation mais aussi parfois l’écriture serrée d’un compositeur. Les photos reflètent les époques, les musiciens, les climats, où parfois les musiciens sont bien rangés mais aussi parfois au rangement anarchique, c’est du jazz voilà tout ! Et comme c’est du jazz, il y a de la musique et un CD composé d’un titre de chaque. A lire et écouter en attendant le nouveau chef (ils seraient 17 et tous plus intéressants les uns que les autres, des anciens des nouveaux, des garçons des filles), rendez-vous dans 3 semaines à un mois.

On Jazz photos Guy Le Querrec textes Pascal Anquetil, Vincent Bessières, Filippo Bianchi, Michel Contat, Jonathan Duclos-Arkilovitch, Arnaud Merlin, Stéphane Ollivier, Xavier Prévost, Daniel Soutif éditions Créaphis 28 euros

Robert

Libellés :