La belle Carla
Hier soir, le New Morning était plein de poésie et d'esthétique: un choeur perdu y avait trouvé Paolo Fresu, une pièce prétendument rapportée. Jusqu'à six "Bananas Compositions" en passant par la fille qui pleure du champagne, le Quintet de Carla Bley, élégance féline sur corps squelettique, a déroulé, dans un extrême raffinement, des rythmiques épurées, voire minimalistes, sur lesquelles Paolo Fresu (tp) et Andy Sheppard (s) développaient, dans une très grande classe, mélodies entrecroisées et chorus ludiques. Environ deux heures et demi de luxe, calme et volupté conclues par un poignant "Death of Superman" (cf. billet du 04 novembre 2007). Un fracas d'applaudissements les fit revenir et terminer en rappel par un (prémonitoire?) "Ad Infinitum" sur lequel Andy Sheppard, extraordinaire musicien, enleva un chorus de plusieurs minutes figeant la salle dans un silence admiratif. 00h.30, nous quittions la rue des écuries, quiets et ivres de mélodies.
Gilles
4 Comments:
Tu voulais dire en fait "Label Carla", non?
Ça polémique, ça polémique...
Aaaargh je l'ai ratée !!! Sniif...
Au fait, si tu es sur Paris, essaye Gibert pour Elixir !
J'y vais dès cet après-midi. Merci pour l'info
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