10 décembre 2007

Un suaire de chez Dior

Dans un sous-sol de la rue Bonaparte, j’ai vu Jan Schumacher Quartet et je crois que c’est en croisant le premier spectateur que j’ai compris que la référence au jazz d’après-guerre (une cave en plein Saint-Germain-des-Prés, comment faire plus explicite?) se résumait pour l’essentiel à un affichage snobinard. Il y en avait tellement que c’en était franchement poilant : la grande perche bras croisés qui se poste devant tout le monde, les deux poules qui échangent à propos d’un sac à main (et, bien entendu, de sa marque), les deux caves, devant un ballon de rouge sur pied, parlant nécessairement bruyamment… Presque un remake de «j’avais la télé, je l’ai retournée, de l’autre côté c’est passionant». Bienvenue donc à Saint-Germain-des-Prés.
Quant à Jan Schumacher, difficile de se faire une idée car le spectacle, comme le volume sonore, était ailleurs. J’ai même pas pris de bière, j’aurais pu l’apprécier.

Gilles