Galliano ou l'invitation au voyage
Richard Galliano jouait la semaine dernière au New Morning, au sein du Tangaria Quartet. Tangaria parce que tango mais, si on associe, très volontiers aussi, l’accordéon et la musette, « c’est du racisme musical que d’associer l’accordéon à un style musical ». Le Richard Galliano Tangaria Quartet a joué tango – aria – valse – musette – jazz, a lorgné vers Bach, Satie, Piazzolla, Nougaro, mélangé les folklores occidental et sud-américain tandis que je suivais l’archer virtuose d’Alexis Cardenas, la contrebasse et les percussions de Philippe Aerts et Rafael Meijias.
Multiplicité des références, diversité des influences, souvenirs d’un parcours de musicien qui alimentent compositions et interprétations et puis, en point de mire, les doigts agiles de Galliano qui pianotent les touches nacres de l’accordéon.
Quand finit Escualo, composition de Piazzolla, j’entends, derrière, un murmure : « c’est la mer ».
Gilles
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