J. C. est mort !
New York, 1967, J. C. est mort. C’est l’occasion de revenir sur l’histoire d’une rencontre. Arrivé d’Afrique avec quelques disques de Fats Waller et de Duke Ellington, il découvre avec son ami Steevy cet incroyable musicien qu’est J. C. Pourtant, le succès n’est pas au rendez-vous, la salle se vide et, à la fin du morceau, quelqu’un crie : « ça t’apprendra ! ». Ils se retrouvent tous les trois devant quelques bières jusqu’à ce que J. C., après moult anecdotes et considérations métaphysiques, quitte l’appartement et disparaît plusieurs mois. Il reviendra alors pour époustoufler ce public qui ne le reconnaissait pas.
Cette histoire, A Love Supreme, autour de laquelle se trouvent cinq personnages, contée, au Tarmac de la Villette, par Adama Adepoju et accompagnée par Sébastien Jarousse (saxophone), Jean-Daniel Botta (contrebasse) et Olivier Robin (batterie) vient, dans le cadre de Jazz à la Villette, comme un hommage à John Coltrane (Jésus Christ ?) et en écho au thème retenu cette année : « Black Rebels ».
Gilles
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