Magic Mirabassi
Jeudi dernier, Giovanni Mirabassi se produisait au Sunside en solo sur son dernier album. Devant une salle comble, les notes venaient couvrir un silence respectueux. En présentant ce Cantopiano, Giovanni Mirabassi nous offrait une face peu connue de sa carrière. Il a en effet longtemps accompagné des chanteurs (notamment Jeanne Cherhal, Nicolas Reggiani) et, bien que l'info ne soit guère présente sur son site, c'est sous le signe de la chanson et des chanteurs que se présentait ce concert. Car les voix n'étaient pas loin. Pour Mirabassi, en effet, il s'agit de retrouver derrière des notes et des interprétations au piano, l'autre moitié, celle qui chante. De Serge Lama, à Gainsbourg, en passant par différentes compositions italiennes, ou encore par Barabara, Mirabassi rendait hommage à ces chansons qu'il aime. Du plus bel effet, dans un Sunside plein à craquer, où seul le tintement des verres au bar pouvait perturber une écoute attentive.
Bravo!
Gilles
1 Comments:
moi aussi je suis allée écouter Giovanni Mirabassi :
Giovanni Mirabassi, lundi 25 septembre, cité de l’Espace
Un très bel auditorium à la Cité de l’Espace, ce qui nous faudrait au lieu du Palais des Congrès. Sièges agréables, on voit de partout (on était au dernier rang), très bonne acoustique pour un concert plutôt minimaliste.
Giovanni Mirabassi joue des morceaux courts, souvent issus de chansons ou de musiques connues. Un toucher fin, léger, subtil. Il faut se concentrer et bien écouter. Beaucoup d’émotion. Une musique expressionniste : les images naissent, images colorées, fraîches, images de foules, de danse, ou images de personnages. Une musique parfois romantique. Giovanni Mirabassi cherche le secret de la mélodie, le plus timide, le plus intime de la mélodie et le livre sans ostentation, du bout des doigts. Son interprétation de la chanson de Nougaro Cécile est extrêmement émouvante : je voyais le regard tendre du père penché sur son bébé, ce regard indulgent et émerveillé. C’est un bonheur de vivre ces moments délicats d’émotion.
Trois jeunes étaient assis devant nous, quand les lumières se sont rallumées et que la salle se vidait, ils ont demandé si nous étions sûres que c’était fini. C’est vrai qu’on en aurait écouté bien plus sans se lasser.
Un reproche que je ne fais pas mais que j’ai entendu : Giovanni Mirabassi ne communique pas assez, il devrait présenter les morceaux. Il est vrai qu’il ne dit pas un mot, à mon sens il a raison mais la dimension spectacle est sans doute atténuée.
Moi je retourne l’écouter dès que je peux.
Marie-Françoise Govin
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