Cameron Brown à la une de Jazz Hot

Robert Peyrillou

2002, Cameron Brown écrit quelques notes au cours de la balance devant l'Abbaye
Libellés : cameron brown, gemini, jazz hot
rendez-vous du 16 au 23 juillet 2022


Libellés : cameron brown, gemini, jazz hot
Pensez harmonica, vous évoquerez sans nul doute Toots Thielemans. Mais en cherchant un peu dans l'ombre de l'harmoniciste belge, on trouvera Olivier Ker Ourio. Lui, vient de la Réunion et son parcours musical en est imprégné. Son dernier projet, au titre évocateur Oversea, nous était donné à voir et à écouter hier soir, avec un quintet de all stars. Car Ker Ourio était accompagné par Jean-Marc Jafret (b), André Ceccarelli (d), Manuel Rocheman (p) et Louis Winsberg (g). Ça a commencé sur les chapeaux de roue par un enchaînement de deux compositions réunionnaises. Puis "Siroko", qui a donné son nom à un album précédent. Les chorus, émanations subtiles des thèmes, s'envolent dans des phrasés longs et exploratoires. Une multitude de sons emplit la salle. Et puis, les premières notes d'une balade et c'est "Toulouse", Ô Toulouse, dans cette salle bien nommée Nougaro, à deux pas des Minimes. Applaudissements à tout rompre: le public est touché par cette douce touche de nostalgie. Et, voilà, que Louis Winsberg enchaîne sur une longue introduction flamenca: est-ce l'Espagne en toi qui pousse un peu sa corne? Entre "Paniersulatete, Nichanté" et "Alfie", on repart outre-mer et, fin du spectacle, on te retrouve "ma cité gasconne", enchanté. On ne saurait conseiller aux Toulousains mal inspirés qui ont raté ce concert, entre flagellation et culpabilisation, de se reporter sur ce clic pour profiter de la musique d'Olivier Ker Ourio et, le cas échéant, de garder un oeil sur ses prochaines prestations.
... la beauté, l'émotion, la nostalgie, l'excitation, la jeunesse, la révolte, tout cela sans doute" livrent Philippe Carles et Jean Louis Comolli dans la préface de la réédition en 2000 de Free Jazz Black Power.
Lundi dernier, France 2 diffusait le film de George Clooney "Good night, and good luck". Je ne pouvais pas faire autrement que de parler de Sim Copans et le citer dans une interview de Michel Oriano dans "Sources" la revue d'études anglophones parue à l'automne 1997.
Parler de Louis Armstrong, pour moi, c’est aussi parler de Sim Copans, d'un des quatre grands maîtres dont il parlait dans ses conférences et que l'on retrouve sur le CD accompagnant le livre en hommage à Sim Copans: "Play it again, Sim". Alors, avec la sortie du magnifique livre « Les carnets de collages de Louis Armstrong » de Steven Brower aux éditions de la Martinière, je m’y colle. Ce n’est pas un xième livre sur Satchmo, celui-ci nous fait pénétrer dans l’univers du trompettiste, son « chez soi », ses laxatifs ! ses murs couverts de découpages le concernant et ses boîtes de bandes magnétiques recouvertes des mêmes collages, la dactylographie un autre hobby tout comme le ruban adhésif ! l’étoile juive qu’il portait comme porte-bonheur…des enfants qu’il n’a pas eu, du Pape Pie XII et d’espionnage en Egypte pour le compte d’Israël. C’est grâce à l’aide d’une famille de russes juifs : les Karnosfky chez qui il travailla comme ferrailleur, qu’il achèta sa première trompette. En 1999, le président Clinton annonça que la trompette de Louis Armstrong comptait parmi les souvenirs nationaux qui seraient enfermés dans la National Millennial Time Capsule destinée à être rouverte en 2099. Donc, à bientôt.
Robert Peyrillou
Libellés : les carnets de collages de louis armstrong
Vendredi dernier, notre réunion mensuelle était, comme à l'habitude, investie des quarante mille choses à faire... Et puis, à l'ordre du jour, les premiers programmes en braille qui seront diffusés dans pas mal d'offices de tourisme du Lot. C'est déjà le cas pour Souillac et Figeac, les autres devraient être faits dans les prochaines semaines. Et, toujours dans un souci d'être accessible au plus grand nombre, voilà qu'un "accès texte" est désormais possible pour notre site web. Si en plus, on vous précise qu'en vous signalant par mail, ici, vous pouvez vous abonner à la newsletter (également en version texte), alors on aura fait le tour (ou presque) d'une politique que le festival a mise en œuvre.