"Qu'y a-t-il dans l'amour du jazz ?...
... la beauté, l'émotion, la nostalgie, l'excitation, la jeunesse, la révolte, tout cela sans doute" livrent Philippe Carles et Jean Louis Comolli dans la préface de la réédition en 2000 de Free Jazz Black Power.
Des mots de jazz et d'autres encore comme : "Je me souviens des émissions de jazz de Sim Copans" . C'est Georges Pérec en 1977 qui écrit cela parmi quatre cent quatre vingts petites phrases qui toutes commencent par "Je me souviens". En février 1979, il se confiait à Carles et Francis Marmande pour Jazz Magazine à ce sujet : "Une d'elles s'appelait Fleuve profond, elle avait un générique de spiritual mais il y avait plein de jazz. Pour moi, Sim Copans, c'était l'homme qui connaissait le jazz, qui fait écouter Clifford Brown, Lester Young, Charlie Parker. De plus, c'était l'anti-Panassié."
Franck Médioni, après le magnifique Jazz en suite à l'iconographie merveilleuse où déjà la littérature était très présente (Juliet, Echenoz, Butor, Dalachinsky,...), après John Coltrane et ses quatre vingts portraits croisés, nous offre avec Le goût du jazz trente portraits du Jazz, peints par les plus célèbres écrivains : Pérec bien sûr mais aussi Sartre, Vian, Kerouac, Miller, Gerber, Cortazar et "Le tour du jour en quatre vingt mondes", un régal, Sagan, Marmande, Goffin, Reda et bien d'autres encore à commencer par lui, l'assembleur de ces textes, dont l'introduction est une invitation à la découverte ou redécouverte du "Jazz sur livres", des "Portraits en jazz" et de la "Poésie en jazz". Philippe Fréchet qui anima notre table-ronde pendant plusieurs années ne me contredirait pas, lui qui recherche inlassablement toute trace de jazz dans la littérature.
Des mots de jazz et d'autres encore comme : "Je me souviens des émissions de jazz de Sim Copans" . C'est Georges Pérec en 1977 qui écrit cela parmi quatre cent quatre vingts petites phrases qui toutes commencent par "Je me souviens". En février 1979, il se confiait à Carles et Francis Marmande pour Jazz Magazine à ce sujet : "Une d'elles s'appelait Fleuve profond, elle avait un générique de spiritual mais il y avait plein de jazz. Pour moi, Sim Copans, c'était l'homme qui connaissait le jazz, qui fait écouter Clifford Brown, Lester Young, Charlie Parker. De plus, c'était l'anti-Panassié."
Franck Médioni, après le magnifique Jazz en suite à l'iconographie merveilleuse où déjà la littérature était très présente (Juliet, Echenoz, Butor, Dalachinsky,...), après John Coltrane et ses quatre vingts portraits croisés, nous offre avec Le goût du jazz trente portraits du Jazz, peints par les plus célèbres écrivains : Pérec bien sûr mais aussi Sartre, Vian, Kerouac, Miller, Gerber, Cortazar et "Le tour du jour en quatre vingt mondes", un régal, Sagan, Marmande, Goffin, Reda et bien d'autres encore à commencer par lui, l'assembleur de ces textes, dont l'introduction est une invitation à la découverte ou redécouverte du "Jazz sur livres", des "Portraits en jazz" et de la "Poésie en jazz". Philippe Fréchet qui anima notre table-ronde pendant plusieurs années ne me contredirait pas, lui qui recherche inlassablement toute trace de jazz dans la littérature.
Le goût du jazz, Mercure de France, 6,50 euros, de quoi en acheter plusieurs et les offrir!
Robert Peyrillou
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