11 juin 2011

La poésie musicale d'Ibrahim Maalouf - part 3

On a pas mal écrit et commenté la musique d'Ibrahim Maalouf en spécifiant le Liban. Notre dossier de presse est d'ailleurs à ce propos dans cette ligne très classique: son père, la trompette quarts de tons ... Et puis il y a "Beyrouth", ce morceau qui est presque le tube d'Ibrahim Maalouf et qui fait rêver et emporte les mêmes commentaires, tous élogieux. Il débute longuement à l'instar d'une ballade mélancolique pour finir dans une puissante explosion aux accents rock dont le chorus tonique du guitariste n'est, évidemment, pas étranger.
Le mieux est peut-être de savourer les presque neuf minutes de l’interprétation que le trompettiste et son groupe en ont donné au festival des cinq continents à Marseille. On est nombreux dans l'association à lui préférer la version que le quintet a donnée à Tourcoing en octobre dernier mais on ne fera pas la fine bouche: le morceau est, sous tous les cieux, splendide.
Gilles