"O fado diz que me quer", moi aussi je l'aime

Libellés : rabih abou-khalil
rendez-vous du 16 au 23 juillet 2022

Libellés : rabih abou-khalil
Pour cette fin 2008, le TNT proposait un concert de Rabih Abou Khalil, joueur d'oud d'origine libanienne aujourd'hui installé en Allemagne. Il s'agissait donc d'une musique, toute en arabesques, partie à la decouverte du fado. Car, outre Jarrod Cagwin (percussions), Michel Godard (tuba et basse électrique) et Luciano Biondini (accordéon), Rabih Abou Khalil avait monté ce projet, Em Português, avec Ricardo Ribeiro, jeune chanteur de fado.
Ces jours-ci, je lisais Nada de Manchette, un polar avec des ultra-gauchistes, et voilà que, p.98 de mon édition, j'en reste bouche bée: "Quand les informations furent terminées, Treuffais se dit que tout ça n'était pas une raison pour changer ses habitudes. Il passa sur les petites ondes, trouva la Voix de l'Amérique et tomba pile sur la belle voix chaude de Willis Conover. L'heure de jazz allait être consacrée à Don Cherry. Treuffais se décida à s'asseoir confortablement, ouvrit une bière et écouta la musique". Quoi?! Je croyais que la Voix de l'Amérique c'était Sim Copans! Robert, qui est ce Willis Conover! Un imposteur ou quoi?! Et puis ce Treuffais, on est sûr de l'orthographe?
J'évoquais, il y a quelques billets de cela, le décès de Jimmy Gourley et je pointais, via Sean Gourley et Simon Teboul, ce qui nous lie à ce guitariste franco-américain (outre le fait qu'il se soit produit à Souillac en 1991 avec Barney Wilem, cet autre franco-américain, d'avant-guerre celui-ci, dont pourrait nous parler Jonathan Duclos-Arkilovitch). mais Jimmy Gourley était aussi une figure mythique du jazz depuis les années "50". C'est cette trajectoire, historique et musicale, que retrace Francis Marmande dans un article nécrologique, "Jimmy Gourley, guitariste, compositeur et chanteur de jazz" paru dans Le Monde daté du 15 décembre.
Miles est une légende. Et, parmi sa très riche discographie, Kind of Blue est, là encore, un disque légendaire. C’est pour cette raison que Jazzmagazine consacre un très long dossier, ainsi que sa Une, aux cinquante ans de cet album. Très riche dossier dans lequel on apprend, notamment, que Miles Davis n’était pas satisfait de cet enregistrement. Le numéro de décembre est longuement consacré à ce disque maintenant mythique et je laisse le soin à ceux qui souhaitent en savoir plus d’acheter le magazine. Ce que propose Jazz mag, c’est aussi un article de 1960, intitulé «Pourquoi si méchant Miles?», accessible sur son site. Brillamment écrit, l’article de J.M. propose un éclairage sacrément intéressant à propos de l’attitude (provocatrice?) du trompettiste. Un clic ici et voilà l’article qui s’affiche. Bonne lecture.
Prenez Le Monde du 9 décembre et allons jusqu'aux pages "Culture". Dans la sélection CD, avec en prime une photo sur laquelle figure également Sly Johnson, voilà Erik Truffaz. Pour nous, c'est plutôt re-voilà. Dans un billet précédent, on rendait compte, en effet, de l'Indian Project, traduction en live de Benares, le deuxième rendez-vous du triptyque. Sylvain Siclier a, lui aussi, craqué pour ces Rendez-vous du trompettiste suisse? français? (l'une des éternelles questions). Et, s'il ne tarit pas d'éloges pour chacun des albums, c'est Mexico qui semble susciter le plus d'enthousiasme: il constitue "la proposition la plus radicale, la plus impressionniste. Et aussi la plus réussie". Mexico, c'est un duo entre Erik Truffaz, dont la trompette semble s'être transformée en guitare électrique, et Murcof, aux "autres sons". C'est aussi trois longues plages, planantes à souhait et dont la multitude des sons laisse saisir l'imagination débordante de ce duo. Des sons, longuement évolutifs, s'imbriquant dans une synthèse presque psychédélique et savamment arrangés pour une musique qui va, lentement mais sûrement, crescendo. Reste une question: pourquoi l'avoir intitulé Mexico? C'est, en tout cas et quoi qu'il en soit, de "good news from the desert".
On vient de lire l'info sur le blog de Jazzman: Jimmy Gourley, guitariste américain installé à Paris, vient de disparaître. Je me souviens d'avoir vu ce guitariste américain installé à Paris une première fois à Souillac en 1991. Je me souviens d'un concert, au Sunset avec Sean Gourley, son fiston de guitariste, et Simon Teboul. Je me souviens d'une séance d'enregistrement Sean à Argenteuil et je pense à toi.
Aux côtés de Corinne Hayat, adjointe à la Culture à Souillac, et d'André Lestrade, conseiller général et maire de Lacave, Bob et Nicole ont présenté le rapport moral, le rapport d'activité et le rapport financier: retour sur le programmation passée, l'animation de Souillac et alentours, la contribution du festival au tourisme, la Jazzette, le blog, les publications, les partenariats...
C'est sous le terme de "tremplin pour les groupes de musiques actuelles du Lot" que l'association Lot Amplifié propose, pour la 3e fois et avec le soutien de l'ADDA notamment, un concours qui s'adresse aux groupes ayant "une appartenance au département du Lot [et] un set de 30 min de compos." Les inscriptions seront closes au 31 janvier 2009. Au fait, le dossier de candidature est accessible depuis ce clic. Bonne chance à tous.