électro de wilde
Laurent de Wilde est un musicien complexe. Il conduit un trio acoustique, a réalisé un bio de Monk, la dernière interview de Joe Zawinul et mène, depuis plusieurs années, des projets électro. C’est cette dernière facette qu’il a donnée à voir hier soir au Café de la danse. Au sein d’un quartet original (ingé son, caméra, vidéo et piano), il a présenté son dernier album PC pieces. Réalisé fin 2007, une cheville abîmée les avait empêchés (puisqu'il co-signe l'album avec Otisto 23) de présenter ce travail. Depuis hier, c’est chose faite et avec bonheur ajouterai-je.
Cette «expérience musicale», plus proche néanmoins du concert que de la performance, est axée sur des recherches sonores acoustiques instantanément mixées et lues en boucle. Laurent de Wilde pianote donc mais percute aussi avec ses mains, une baguette, des balais, les boiseries du piano qui prend, de fait, les allures d’une machine musicale totale. Les sons, les rythmes sont déclencheurs d’un groove qui suscite d’obstinés mouvements de tête. La vidéo est moins convaincante. On y voit des prises du concert qui se déroule sous nos yeux avec en incrustation des motifs tantôt illustration, tantôt typo. L’articulation entre vidéo et musique m’a échappé. Reste que cette prestation s’est conclue par un tonnerre d’applaudissements puis, sur le trottoir, par des «franchement, c’était vachement bien». Or, on sait tous que tant d’adverbes ne peuvent mentir: c’était en effet carrément merveilleux.
Cette «expérience musicale», plus proche néanmoins du concert que de la performance, est axée sur des recherches sonores acoustiques instantanément mixées et lues en boucle. Laurent de Wilde pianote donc mais percute aussi avec ses mains, une baguette, des balais, les boiseries du piano qui prend, de fait, les allures d’une machine musicale totale. Les sons, les rythmes sont déclencheurs d’un groove qui suscite d’obstinés mouvements de tête. La vidéo est moins convaincante. On y voit des prises du concert qui se déroule sous nos yeux avec en incrustation des motifs tantôt illustration, tantôt typo. L’articulation entre vidéo et musique m’a échappé. Reste que cette prestation s’est conclue par un tonnerre d’applaudissements puis, sur le trottoir, par des «franchement, c’était vachement bien». Or, on sait tous que tant d’adverbes ne peuvent mentir: c’était en effet carrément merveilleux.
Gilles
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