Sophie Alour en Pays d'Ans le 28 juillet 2007
Cette année le Périgord-Limousin, en matière de jazz, rajeunit ses propos. On a pu voir Médéric Collignon et son Jus de Bocse à Périgueux avant d’y retrouver Emile Parisien et Manu Codjia en compagnie de Gueorgui Kornazov, quant au trio Limousine (le bien nommé pour un concert sur le plateau de Millevaches à Treignac) il se produira avant Magic Malik et Rémi Sciuto du groupe Wildmini Antigroove Syndicate. Le jazz est vivant et réside aussi à Archignac avec Nelson Veras qui est l’invité de Toma Gouband.
Rajeunir, ne veut pas dire toujours modernité et à Tourtoirac, nous sommes revenus au temps du jazz cool. Sophie Alour, tout en se réclamant de Joe Henderson nous a bercé d’un jazz lyrique souvent plus adapté au club qu’au plein air champêtre des jardins de l’abbaye où la torpeur aurait pu nous envahir si nous n’avions été vigilants. La saxophoniste nous a distillé de belles compositions au ténor qui ont su plaire au public fidèle des excellents choix artistiques de Loïc Cheval qui peut-être devrait rapprocher la scène des spectateurs, les plates-bandes fleuries empêchant le contraire !. Mais le plaisir était surtout de mise avec le trio Laurent Coq au piano, Yoni Zelnik à la contrebasse et Donald Kontomanou à la batterie. Coq, une de nos valeurs sûres, a une merveilleuse main gauche comme j’en ai rarement vue et dynamise la soirée sous l’œil rageur du batteur qui a d’emblée décidé de dialoguer haut et fort avec lui. On abandonne là la traditionnelle rythmique basse-batterie. Le bassiste très demandé par « ces » dames (Youn Sun Nah, Sonia Cat-Berro, Sophie Alour…) assure le lient entre le duo piano-batterie et la saxophoniste.
Néanmoins, tout ceci fait que ça pêche un peu par manque de générosité y compris dans la durée (1h25 rappel compris) et d’émotion. Le jazz est aussi affaire de partage et de don. Je reste intimement convaincu qu’aller chercher l’assentiment du public par ses applaudissements est nécessaire. Le jazz est aussi affaire de communion et enchaîner les thèmes pendant la première demi-heure n’a pas favorisé la participation du public ni même son adhésion au projet.
Vivement le 18è festival du Pays d’Ans……..danse, danse.
Néanmoins, tout ceci fait que ça pêche un peu par manque de générosité y compris dans la durée (1h25 rappel compris) et d’émotion. Le jazz est aussi affaire de partage et de don. Je reste intimement convaincu qu’aller chercher l’assentiment du public par ses applaudissements est nécessaire. Le jazz est aussi affaire de communion et enchaîner les thèmes pendant la première demi-heure n’a pas favorisé la participation du public ni même son adhésion au projet.
Vivement le 18è festival du Pays d’Ans……..danse, danse.
Robert Peyrillou
Photo Gérard Damès La Vie Corrèzienne
Photo Gérard Damès La Vie Corrèzienne
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