Jazz open à Toulouse
Comment résister à Open Jazz
en direct ? Vendredi 17 avril, France Musique est venue délocaliser ses
émissions au Théâtre National de Toulouse (TNT). L’équipe d’Open Jazz avait réuni
un plateau exclusivement toulousain.
Joyeux et jovial derrière son micro, Alex
Duthil a donné la parole à de jeunes musiciens, à deux directeurs de salles et
de festivals et à un disquaire. En effet, le 18 avril c’est le Disquaire Day, le
Jour des disquaires indépendants. Et aussi l’occasion de découvrir l’objet
rare, un vinyle qu’on croyait disparu et de rencontrer des passionnés comme
Patrick Derrien qui tient, rue Cujas, la boutique Made in Jazz. D’ailleurs l’équipe
d’Open Jazz avait dégoté une réédition d’un disque de Buddy Tate et nous a fait
écouter Buddy’s Tate-A-Tate.
Les jeunes musiciens toulousains étaient à l’honneur
avec la pianiste Lucie Schneider du Cold Feet Trio, le trompettiste Nicolas
Gardel, leader des Headbangers et le pianiste Rémi Panossian, dont le trio
parcourt le monde. Ils ont tous les trois reconnu que Toulouse est un lieu
idéal pour la formation des jeunes musiciens de jazz avec Music-Halle, « espace
des musiques vivaces ». Et nous avons pu nous rendre compte de leurs
musiques en écoutant Off The Clock de Cold Feet Trio et Water Pig du trio de Rémi Panossian, en attendant la
sortie du disque des Headbangers.
Le jazz s’entend en live à Toulouse, dans un bon nombre de salles dont le Théâtre du Pavé, avec Un Pavé dans le Jazz et la Salle Bleue Croix Baragnon. Les directeurs, respectivement Jean-Pierre Layrac et Alain Lacroix, également présidents de Jazz à Luz et de Toulouse d’été, nous ont fait partager leur enthousiasme. Moment illustré de musiques tout aussi enthousiasmantes : Raging Chicken du groupe toulousain Alfie Ryner, Chromatic Universe Part 2 de George Russell avec deux pianistes, Paul Bley et Bill Evans - excusez du peu -, Bernard Lubat et André Minvielle dans Nueit en Usesta (version uzestienne de Night in Tunisia). Le sous-sol du hall du TNT ne connaît pas souvent telle effervescence, toutes les chaises occupées, le bar saturé, les escaliers envahis ; bruissant, mouvant, l’espace habillé aux couleurs de France Musique pouvait témoigner du bouillonnement vivant du jazz. Jean-Pierre Layrac ne conçoit que l’aventure et la découverte. L’association Un Pavé dans le jazz dont la programmation, prolongée le temps d’un festival par Jazz à Luz (10-13 juillet 2015), est un modèle de curiosité artistique. Les programmations n’attirent pas forcément sur des noms mais plutôt sur le goût de l’aventure et la certitude de la beauté de la musique. Convaincant ! Également passionné et passionnant, Alain Lacroix cherche et trouve dans l’extraordinaire vivier musical toulousain la musique vivante, et la montre. Pendant toute l’année la Salle Bleue est ouverte aux jeunes musiciens, parmi ceux qui ont été formés ou se sont rencontrés à Music-Halle, à l’Université du Mirail dans la classe de jazz ou au Conservatoire : le soutien indéfectible et ravi porté aux musiciens locaux est réellement une mission partagée avec l’association de Jean-Pierre Layrac. L’activité de la Salle Bleue, où, comme il l’a rappelé, il a pris la succession de la journaliste et programmatrice Night Hawk, se prolonge aux mois de juillet et août par Toulouse d’été - toutes deux structures culturelles municipales-. Et en appui encore au jeune jazz local, d’autres associations comme Un archet dans le yucca et des sociétés de production comme Freddy Morezon Prod’ ou Les productions du vendredi. D’ailleurs, le groupe Pulcinella, qu’on a écouté plus tard dans la soirée au TNT, est un des poulains des Productions du Vendredi.
Le jazz s’entend en live à Toulouse, dans un bon nombre de salles dont le Théâtre du Pavé, avec Un Pavé dans le Jazz et la Salle Bleue Croix Baragnon. Les directeurs, respectivement Jean-Pierre Layrac et Alain Lacroix, également présidents de Jazz à Luz et de Toulouse d’été, nous ont fait partager leur enthousiasme. Moment illustré de musiques tout aussi enthousiasmantes : Raging Chicken du groupe toulousain Alfie Ryner, Chromatic Universe Part 2 de George Russell avec deux pianistes, Paul Bley et Bill Evans - excusez du peu -, Bernard Lubat et André Minvielle dans Nueit en Usesta (version uzestienne de Night in Tunisia). Le sous-sol du hall du TNT ne connaît pas souvent telle effervescence, toutes les chaises occupées, le bar saturé, les escaliers envahis ; bruissant, mouvant, l’espace habillé aux couleurs de France Musique pouvait témoigner du bouillonnement vivant du jazz. Jean-Pierre Layrac ne conçoit que l’aventure et la découverte. L’association Un Pavé dans le jazz dont la programmation, prolongée le temps d’un festival par Jazz à Luz (10-13 juillet 2015), est un modèle de curiosité artistique. Les programmations n’attirent pas forcément sur des noms mais plutôt sur le goût de l’aventure et la certitude de la beauté de la musique. Convaincant ! Également passionné et passionnant, Alain Lacroix cherche et trouve dans l’extraordinaire vivier musical toulousain la musique vivante, et la montre. Pendant toute l’année la Salle Bleue est ouverte aux jeunes musiciens, parmi ceux qui ont été formés ou se sont rencontrés à Music-Halle, à l’Université du Mirail dans la classe de jazz ou au Conservatoire : le soutien indéfectible et ravi porté aux musiciens locaux est réellement une mission partagée avec l’association de Jean-Pierre Layrac. L’activité de la Salle Bleue, où, comme il l’a rappelé, il a pris la succession de la journaliste et programmatrice Night Hawk, se prolonge aux mois de juillet et août par Toulouse d’été - toutes deux structures culturelles municipales-. Et en appui encore au jeune jazz local, d’autres associations comme Un archet dans le yucca et des sociétés de production comme Freddy Morezon Prod’ ou Les productions du vendredi. D’ailleurs, le groupe Pulcinella, qu’on a écouté plus tard dans la soirée au TNT, est un des poulains des Productions du Vendredi.
Ce n’est pas
aux habitués de Souillac en jazz qu’on va tout apprendre sur Pulcinella !
Ils les ont entendus à Pinsac en 2012 et ont retrouvé l’accordéoniste Florian Demonsant
et le saxophoniste Ferdinand Doumerc dans les rues en 2014. Le dernier projet, L’empereur,
où Pierre Polet a pris la succession de Frédéric Cavallin à la batterie, est
truculent, plein de jeux et de surprises et toujours aussi inventif et
énergique. Bref il fallait revenir pour le concert qui a clôturé l’aventure
toulousaine de France Musique de ce mois d’avril 2015 et savourer un Pulcinella
qui continue de nous surprendre et de nous régaler. Souillac en jazz, festival
Sim Copans, se réjouit de voir se continuer « le jazz à la radio ».
Merci à Open Jazz, à Alex Duthil et à France Musique de perpétuer ces
événements.
Marie-Françoise
et comme je ne vous ai pas tout dit, vous pouvez réécouter et podcaster l'émission
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