Zilhom, discret quartet
On nous avait dit le plus grand bien de Zilhom et j'avais raté le concert qu'ils avaient donné en tout début 2011 au Mandala. Rendez-vous était donc pris pour leur prestation au Chapeau Rouge de Toulouse, la salle de l'espace Saint-Cyprien. La programmation était le fait de PhilRo Jazz Project, une association toulousaine et ce concert le dernier d'une série autour de la jam session. En première partie, Jacky Grandjean présentait un projet en solo. Ce bassiste, connu pour participer au trio de Serge Lopez, n'était pas tout à fait seul mais j'aurais très certainement l'occasion d'en parler plus tard. Donc Zilhom.
Zilhom est un quartet conduit par Gabriel Midon, au Fender Rhodes, et constitué de Pierre-Alain Tocannier (dont on a parlé à plusieurs reprises sur ce blog) à la batterie, Elvin Bironien (qu'on avait vu et chroniqué pour le Free du Hazard) à la basse électrique et Illyes Ferfer au saxophone. Les compositions, dues à Gabriel Midon, semblent imprégnées d'Outre-Mer, à l'image de "Ambato" et j'oserais un clin d'oeil à feu Ultramarine. Mais cette influence n'est pas exclusive et que le quartet ait joué, à la fin du concert, "Theolonius" est suffisamment révélateur d'autres influences. S'il fallait trouver un dénominateur commun à leur musique, ce serait, à mon sens, le "groove". Le Fender Rhodes et la basse électrique y contribuent très vraisemblablement.
On pourra regretter la timidité de ce quartet, à l'instar de leur site, du visuel de leur album, "Les contes de l'abribus", et des présentations par Gabriel Midon. Mais, en même temps, cette posture en retrait, qui ne reflète pas leur musique, à l'image du solo énergique, de Pierre-Alain Tocannier, est tout à leur honneur: ils s'effacent derrière leur musique et c'est tant mieux pour nous puisqu'ils sollicitent notre intelligence et notre goût musical.
Zilhom est un quartet conduit par Gabriel Midon, au Fender Rhodes, et constitué de Pierre-Alain Tocannier (dont on a parlé à plusieurs reprises sur ce blog) à la batterie, Elvin Bironien (qu'on avait vu et chroniqué pour le Free du Hazard) à la basse électrique et Illyes Ferfer au saxophone. Les compositions, dues à Gabriel Midon, semblent imprégnées d'Outre-Mer, à l'image de "Ambato" et j'oserais un clin d'oeil à feu Ultramarine. Mais cette influence n'est pas exclusive et que le quartet ait joué, à la fin du concert, "Theolonius" est suffisamment révélateur d'autres influences. S'il fallait trouver un dénominateur commun à leur musique, ce serait, à mon sens, le "groove". Le Fender Rhodes et la basse électrique y contribuent très vraisemblablement.
On pourra regretter la timidité de ce quartet, à l'instar de leur site, du visuel de leur album, "Les contes de l'abribus", et des présentations par Gabriel Midon. Mais, en même temps, cette posture en retrait, qui ne reflète pas leur musique, à l'image du solo énergique, de Pierre-Alain Tocannier, est tout à leur honneur: ils s'effacent derrière leur musique et c'est tant mieux pour nous puisqu'ils sollicitent notre intelligence et notre goût musical.
Gilles
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