25 février 2009

concerto furioso

Ce qui surprend en premier lieu chez Giovanni Mirabassi, c'est la quantité de notes que ses dix doigts (car il n'en a que dix) alignent durant un concert. Ses mains s'agitent incessamment sur le clavier et, de cette infinie déferlante, naissent des mélodies, sensuelles, douces, généreuses. Ces doigts s'agitent également car Mirabassi développe sans cesse pour que les mélodies se fassent chorus. De très longues phrases lyriques auxquelles le public de la salle Nougaro (programmation excellente au demeurant) est resté suspendu. Et, dans cette profusion de notes, toutes constituent un ensemble extrêmement nourri mais aucune n'a la même intensité. Ces doigts nous baladent d'un bout à l'autre du clavier tandis que Gianluca Renzi (cb) et Leon Parker (d), frappe percutante, relancent.
Il faudra deux rappels, dont un Autumn Leaves, pour que le public estime que la musique ait définitivement raison et qu'il ne servait à rien de la défier.
Gilles

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Et pour un autre compte-rendu, c'est sur http://www.lecloudanslaplanche.com/Z%20Modeles_html/Giovanni_Mirabassi.html

10:35  

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