11 octobre 2008

Le rhinocéros et le corbeau


Il était une fois un rhinocéros, qui comme l’éléphant barrit. « Barrit, vous avez dit ! » rétorque le corbeau, « Mais c’est le nom du peintre qui nous dessinait jusqu’alors ! » s’exclama-t-il. Et le corbeau laisse échapper « Rhinos, mais c’est grec, c’est le nez ! » et le pachyderme d’y aller de son compliment « Et du nez il en a le Rhino Jazz(s) : Iva Bittova, Sainkho Namtchylak, John Zorn il y a 20 ans, Red Sun Samul Nori et mon copain le tigre blanc ». Le corbeau ne voulut pas en rester là « Oui, mais si au village j’ai mauvaise réputation, dans la mythologie nordique, je suis le messager des dieux comme Pepa Païvinen, Viktoria Tolstoï ».
Rhino Jazz(s) c’est l’arche de Jean Paul Chazalon, un déluge de concerts : 823 depuis la création, 30 bougies, un petit livre blanc mais rehaussé de bleu et de rouge par Philippe Favier qui a élégamment lancé 3 étiquettes à un festival qui n’en a pas mais qui met un « s » à son jazz. Bon anniversaire.
Au fait, c’est du 7 au 28 octobre et tout autour de Rive de Gier www.rhinojazz.com Robert Peyrillou

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