05 octobre 2008

Il n'y a pas que des 11 septembre, il y a aussi des 9 octobre.


Brel et le jazz, cela me fait penser à Jean-Pierre Leloir, corrèzien d'adoption rencontré un soir avec Guy Laffitte chez Jean Michel Leygonie. Leloir, "son photographe", mais aussi celui du jazz, celui de Ray Charles, le genius qui reprit "Ne me quitte pas", If you go away. Brel nous a quitté le 9 octobre 1978. Ce matin-là, j'ai appris la nouvelle, en voiture, en arrivant à l'IUT de Limoges où j'animai une formation sur la relation "entreprise" auprès de conseillers emploi. Brel et le jazz, c'est aussi Artero et ses reprises en allant de Jaurès au diable! Brel, je l'ai vu deux fois en 1964 et 67. La première fois, il avait confié aux Delta Rhythm Boys sa première partie (illustration sur Dry Bones). Le groupe américain créé en 1934 avait assuré également le background d'Ella Fitzgerald. Au sujet du CD d'Artero, Jacques Prouvost sur citizenjazz.com va plus loin en disant:"Brel est le jazz, il est à la fois festif, tendre, révolté et désespéré". Brel et le jazz ou Brel est le jazz!
Robert Peyrillou

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