21 octobre 2008

C’est passé au zapping

Jazz sur son 31 a eu l’excellentissime idée de programmer Furio di Castri et son projet Zapping. Attention, c’est du lourd, un mélange entre Zappa et Monk servi par une équipe furieuse: à la guitare le toujours incroyable N’Guyen Lê, Rita Marcotulli aux piano acousique et Fender Rhodes, Joël Allouche à la batterie, Mauro Negri au sax, Marco Tamburini à la trompette et Furio di Castri à la contrebasse et aux compositions. Tout est tonnerre: les notes, les rythmes, les chorus, les enchaînements. Les compositions sont extraordinaires : complexes, mélangées, ultra-référencées. Zapping explose tout ce qui l’approche : la scène, le public, l’automne Club et même la cour du Conseil Général. "Pause café" nous annonce di Castri. Et voilà que les musiciens discutent entre eux. C’est un mélange des genres. Entre la guitare géniale, la frappe d’Allouche, les Italiens de la bande discutaillent le bout de gras, heu…, pardon, le caffe serré. Des notes, des mots et ça continue dans les mélanges. On passe d’un "Born in the USB" à un clin d’oeil à James Bond et on arrive, à deux cents à l’heure, à la fin du concert. Les musiciens se retirent. Quoi!!!!! Avec la pêche qui nous ont foutus, ils savent qu’ils en reprennent pour un tour. Ce sera deux. Et nous avec. Waoooo!
Gilles