Et si le Mississippi se jetait dans la Dordogne !
Hey man ! Yaron ! Doucement les basses ! c’est quoi cette histoire de soute ? c’est plutôt le souk et nous alors, qu’est-ce qu’on fait dans cette histoire ? Heureusement, Olivier Desbordes, le directeur artistique du festival de Saint-Céré dans le Lot, un artiste a su improviser, lui, il a remboursé les spectateurs et a offert un concert gratuit avec Bourbon Street et Latcho Dives qui n’avaient rien à faire entre l’apéro jazz et l’after !
Bourbon Street nous emmena voyager tout le long, le long du Mississippi en compagnie de Big Bill Broonzy mort un 14 août 1958, il y a tout juste 50 ans. C’est blues, c’est folk aussi parfois, c’est gospel, nous sommes en pleine tradition, plongés au cœur des racines. Dans ce magnifique théâtre de l’usine, très élisabéthain, qui inspire les musiciens, le son et la voix chaude d’Eric Vacherat sont sublimés. Complètement dans l’esprit, les guitares de Cyril Menet nous font revivre Robert Johnson, celui dont je parlais dans un article précédent sur la BD « Le rêve de Meteor Slim », Slim comme le surnom d’Eric : « Catfish Slim ». Il est aussi question de « Blind » Willie Johnson, adepte du bottleneck comme Cyril. Le public ne s’y est pas trompé et a vite digéré l’absence de Yaron Herman, en chantant et tapant dans les mains jusqu’à l’arrivée de Latcho Dives, contrebasse et deux guitares. Autres guitares, autres musiques mais toujours celles qui racontent des histoires, qui racontent nos histoires.
Robert Peyrillou
Bourbon Street nous emmena voyager tout le long, le long du Mississippi en compagnie de Big Bill Broonzy mort un 14 août 1958, il y a tout juste 50 ans. C’est blues, c’est folk aussi parfois, c’est gospel, nous sommes en pleine tradition, plongés au cœur des racines. Dans ce magnifique théâtre de l’usine, très élisabéthain, qui inspire les musiciens, le son et la voix chaude d’Eric Vacherat sont sublimés. Complètement dans l’esprit, les guitares de Cyril Menet nous font revivre Robert Johnson, celui dont je parlais dans un article précédent sur la BD « Le rêve de Meteor Slim », Slim comme le surnom d’Eric : « Catfish Slim ». Il est aussi question de « Blind » Willie Johnson, adepte du bottleneck comme Cyril. Le public ne s’y est pas trompé et a vite digéré l’absence de Yaron Herman, en chantant et tapant dans les mains jusqu’à l’arrivée de Latcho Dives, contrebasse et deux guitares. Autres guitares, autres musiques mais toujours celles qui racontent des histoires, qui racontent nos histoires.
Robert Peyrillou
PS: Yaron Herman en trio joue le 15 et le 16 août au Sunside à Paris pour ceux qui ....
Libellés : bourbon street, festival de saint-céré
1 Comments:
Quoi! Il reste des gens à Paris et je ne le savais pas...
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