27 mai 2008

De couleur "reggae" à couleur pourpre, il n'y a qu'un jazz


C’était la deuxième année que j’allais faire un tour du côté de Bergerac pour aller voir le Monty Alexander Trio au festival "Jazz pourpre" et tout ce que j’apprécie dans ce festival, c’est la proximité entre le public et les musiciens. C’était la star jamaicaine du piano et son trio qui étaient les têtes d’affiche cette année. Après une heure et demi d’attente devant l’entrée du centre culturel de la ville pour cause de retard d’avion des musiciens à Amsterdam, le concert peut commencer, non sans que Monty ne plaisante sur les compagnies aériennes pour se décontracter et détendre le public . Et ça marche car il réussit de suite à créer un feeling . Accompagné d’un très bon contrebassiste et d’un batteur très bon aussi, il nous rejoue des standards jamaicains comme cette reprise d’un morceau d’Ernest Ranglin, le célèbre guitariste ou celle de Marley "No woman no cry" . Le public est ravi par la simplicité déconcertante du pianiste qui fera son dernier rappel avec un mélodica. Donc, malgré le retard et l’attente, ce fut un très bon concert de jazz. A noter la très bonne acoustique de la salle et le plaisir d’entendre Monty Alexander taper du pied sur la scène pour marquer le rythme.

Damien

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