BORIS VIAN, LA VIE JAZZ - Un film de Philippe Kohly
Souillac en jazz présente une soirée cinéma tout
public
A l’occasion d’une deuxième soirée de partenariat entre le lycée Louis Vicat et Souillac en jazz, le lycée des métiers hôteliers Quercy-Périgord et le cinéma Le Paris rejoignent ce partenariat pour présenter le
Jeudi
19 mars à 20h au cinéma Le Paris à Souillac :
BORIS VIAN,
LA VIE JAZZ - Un film de Philippe KohlyBoris Vian, la vie jazz est une histoire poignante, celle d’un artiste inclassable, celle aussi d’un homme hors du commun. Un film envoûtant comme un solo de Miles Davis.
Des romans, des chansons, des
poèmes : on connaît Boris Vian comme auteur. Pourtant, sur la porte de son
appartement, on peut lire encore : «ingénieur et musicien ». Car le jazz fut la
grande passion de Boris Vian. Il le joua avec sa trompette, en inventa la
critique, fut l’ami de Duke Ellington…
Rythmé par certains des plus beaux thèmes du jazz, ce portrait est un film musical mais en même temps c’est le roman de Boris Vian : il suit au plus près sa vie souverainement libre. La musique est grisante et elle raconte, elle dit au-delà des mots.
Le jazz est une manière d’être pour Boris Vian. Il inspire le style de l’écrivain, il dicte sa relation à la vie, à la mort.
Rythmé par certains des plus beaux thèmes du jazz, ce portrait est un film musical mais en même temps c’est le roman de Boris Vian : il suit au plus près sa vie souverainement libre. La musique est grisante et elle raconte, elle dit au-delà des mots.
Le jazz est une manière d’être pour Boris Vian. Il inspire le style de l’écrivain, il dicte sa relation à la vie, à la mort.
C’est cette « jazz attitude » que
met en scène ce portrait-roman, réalisé sans interviews de
témoins extérieurs, à partir d’archives et d’évocations (dont certaines
musicales, avec la participation d'un quintet de Jazz), dans des décors réels,
ce film plonge le spectateur dans l’ambiance particulière des années 1950 où le
jazz cristallise la soif de vivre de toute une génération.Boris Vian reste un
personnage difficile à cerner. D’abord car lui-même était multiple et hérissé
de défenses (gestes provocateurs, poses de dandy). Mais surtout car depuis sa
mort une légende s’est forgée. Une légende nourrie de stéréotypes, toujours les
mêmes : la mélancolie de "L’Écume des jours", la fièvre des nuits du
Tabou, le scandale de "J’irai cracher sur vos tombes..." Cette
légende absorbe tout le personnage qui lui-même masque la personne. La démarche
de Philippe Kohly est à l’exact opposé : derrière le personnage, retrouver la
vérité d’une personne, partager le chemin d’un jeune homme, connaître ses clés,
voir et sentir les choses de son point de vue, se mettre dans sa peau.
Autrement dit, faire un portrait "table rase", l’œil neuf, comme si
rien n’avait été dit. Et, au bout du compte, livrer une image peut-être
étonnante. Un portrait vivant qui donne à voir l’homme derrière l’icône et nous
révèle une sensibilité rare.
Le film, sera
suivi d’un débat et d’un mini concert du trio de jazz Estate (François
Bordillon piano, Jean-Pierre Kuntz contrebasse, Dominique Perrouault batterie).
Ces musiciens accueilleront également le public dès 20h au cinéma.Entrée tout public et tarif cinéma
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