10 novembre 2013

Mood indigo avec Jeannot Bousquet et Bernard Delfraissy ...

... suite au décès de Jean Pierre Bailles président de l'Association pour le festival de jazz "Sim Copans" de Souillac de 1978 à 1987.
 
Après Yannick, c'est Jean Pierre qui nous quitte. Nous partagions la même passion pour le jazz de big-band, de cuivres, nous avions la chance d'être dans une période où le dollar était très bas, ce qui nous a permis des programmes fabuleux (Panama Francis et autres). Le souvenir que je garde de Jean Pierre c'est son humour froid de pince sans rire, quand l'emploi du temps très chargé qui précédait le festival nous le permettait, on se retrouvait chez MALOU devant un baby limé et les vannes fusaient. Je perds encore un ami.

Jeannot (Jean Bousquet)- bénévole

Jean-Pierre Bailles avec Robert Peyrillou 
au Train du jazz en 1991 à la gare de Toulouse-Matabiau

C’est dans la salle des profs du collège de Souillac que nous nous sommes rencontrés pour la première fois, Jean-Pierre  venait d’y être nommé et moi j’étais là depuis un an ou deux. C’était en septembre 80 ou 81, je ne sais plus, mais ce dont je suis certain c’est que cette rencontre devait m’apporter beaucoup !
Très vite nous nous sommes trouvé des passions communes, le rugby, bien sûr,  mais surtout le jazz. Dans nos discussions à la récré ou au café, après la cantine, on parlait très peu de pédagogie mais beaucoup de musique. Jean-Pierre était alors président de l’Association et tout naturellement, quand il a su que j’aimais la photographie, il m’a demandé si  je ne pouvais pas venir faire quelques photos pendant le festival.  Je pris donc mes  premières  photos de jazz  à Souillac, en juillet 1982, et ce fut le début d’une vraie passion. 
Par la suite, après mon retour à Figeac, nous avons continué à nous voir régulièrement,  à Souillac pour le Festival,  mais aussi à l’occasion de concerts à Montauban, Toulouse ou Marciac.
Je n’oublierai jamais que toutes les joies que j’ai éprouvées au pied des scènes de jazz en prenant ces photos, c’est à  Jean-Pierre Bailles que je les dois.

Bernard Delfraissy - photographe