Ecco il vero Pulcinella
Pulcinella sort son deuxième album. L'info a fait le tour à vitesse grand V et on s'est, tout naturellement ai-je envie de dire, retrouvé, au Mandala, serrés comme des sardines en boîte pour déguster ce nouvel opus en live et en public. Intitulé "Travesti", il reste dans un registre proche de "Clou d'estrade", leur premier album (édité en 2008): mêmes sonorités, mêmes phrases subtilement fantasques qui allient rugissements, aux mélanges quelquefois balkaniques, d'autres fois clownesques, à la mélancolie et à l'humour. Parmi les changements les plus en vue, on retiendra la participation, entre chant et vocalises, de Mélanie Fossier qui susurre délicatement sur "Train Ukrainien", tandis que, en arrière, les instruments se font choeur. Pour ce morceau, Frédéric Cavallin a troqué la batterie pour un glockenspiel aux douces sonorités, sur lesquelles filent les voiles dans les méandres du sax de Ferdinand Doumerc.
Dans ce registre qui susurre, il faut également avoir à l'oreille les bribes qui initient "La Belle-Isloise": les balais du batteur, l'accordéon par morceaux épars et la Belle-Isloise qui se découvre petit à petit. Les phrases sautillent, s'étirent, bougonnent, les sons se mélangent au point que le sax de Ferdinand Doumerc se fait percussions. Et que dire de "Grand-Hôtel" qui débute à la manière d'un tango. Peut-être est-ce cette alliance, franchement réussie, entre sévérité et mélancolie? Le chaud et le froid? Le sel et le sucre? Il y a dans ce morceau une tension salvatrice où les ruptures et les envolées s'entrechoquent pour le plus grand bien de nos oreilles. La sensation est garantie. On pourrait évoquer chacun des neufs morceaux qui constituent ce nouvel album, la musette moderne de "Maladroite", la course, tout feux allumés et toute en klaxon, de "Regancho", qui se termine en un slow bourré d'humour, et on arriverait à la même conclusion: Frédéric Cavallin, Florian Demonsant, Ferdinand Doumerc et Jean-Marc Serpin, qui constituent ce tonitruant quartet, ont réussi ce tour de force, qui est la marque de leur qualité: créer un univers unique, aux ambiances délurées, reconnaissable entre mille.
Dans ce registre qui susurre, il faut également avoir à l'oreille les bribes qui initient "La Belle-Isloise": les balais du batteur, l'accordéon par morceaux épars et la Belle-Isloise qui se découvre petit à petit. Les phrases sautillent, s'étirent, bougonnent, les sons se mélangent au point que le sax de Ferdinand Doumerc se fait percussions. Et que dire de "Grand-Hôtel" qui débute à la manière d'un tango. Peut-être est-ce cette alliance, franchement réussie, entre sévérité et mélancolie? Le chaud et le froid? Le sel et le sucre? Il y a dans ce morceau une tension salvatrice où les ruptures et les envolées s'entrechoquent pour le plus grand bien de nos oreilles. La sensation est garantie. On pourrait évoquer chacun des neufs morceaux qui constituent ce nouvel album, la musette moderne de "Maladroite", la course, tout feux allumés et toute en klaxon, de "Regancho", qui se termine en un slow bourré d'humour, et on arriverait à la même conclusion: Frédéric Cavallin, Florian Demonsant, Ferdinand Doumerc et Jean-Marc Serpin, qui constituent ce tonitruant quartet, ont réussi ce tour de force, qui est la marque de leur qualité: créer un univers unique, aux ambiances délurées, reconnaissable entre mille.
Gilles
Libellés : Pulcinella
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