Glenn coulisse
Quand Jazz sur son 31 a annoncé une semaine autour du trombone, j'étais sûr que Glenn Ferris serait à l'affiche. Comment en effet faire l'impasse sur ce grand monsieur de la coulisse? On a donc pu le voir promener ses lunettes noires, son bouc et son trombone sur la scène de l'Autumn Club dans la cour du CG31. Il y était au sein de son Pentessence et en très bonne compagnie: Jean-Michel Cabrol au sax, Philippe Milanta au piano acoustique et à l'orgue Hammond, Bruno Rousselet à la contrebasse et Jeff Boudreaux à la batterie.
Avec son accent d'Américain à Paris, il annonça la couleur: "on va jouer beaucoup de mes compositions ce soir". C'était donc du pur jus Glenn Ferris qu'on allait avoir et c'est tant mieux. Le quintet a commencé avec "Boy Boy" aux allures presque funky. Ce rythme tonique collait pile poil à l'agitation du tromboniste: la musique est une pulsion jusque dans ses mouvements. Même lorsque le quintet enchaîna "Saint James Infirmary", traditionnel au pas funèbre, puisque Glenn Ferris en fait une transe pour nous emmener dans un cortège au sons plaintifs. Cette transe, on y fut également plongé avec "Sabbath Prayer", morceau très enjoué, porté par la pulsion obsédante des souffleurs ou encore "You're so Beautiful". Entre-temps, le quintet nous délivra "Flying" et des sons qui renvoient à l'Azur quintet d'Henri Texier. Le morceau n'apparaît pas sur cet album (j'en aurais pourtant mis ma tête à couper) mais on en retrouve des éléments. C'est carrément superbe et la salle, archi comble et ultra comblée, salua, par une salve d'applaudissements, ce morceau et les autres. Merci, Monsieur Glenn Ferris.Gilles
Libellés : Glenn Ferris, Jazz sur son 31
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