Birdland in Paradise!
A 91 ans, George Shearing est parti voir si ailleurs le Birdland existait. C’est ce qu’il faut lui souhaiter.
George Shearing est un pianiste de jazz parfaitement inconnu chez nous. Pensez donc! Un Pianiste dont le jeu "percussif" est immédiatement reconnaissable, mélange subtil entre Swing et Be Bop et l’utilisation importante des accords "clusters". Certainement le premier pianiste à développer cette technique dès 1937, peut être due à sa cécité.
Ce jeu, reconnaissable entre tous, a fait l’objet de développement d’un logiciel "arrangeur automatique" où figurent également Basie et Hancock.
Après avoir émigré de son Angleterre natale à New York en 1947, il ne cesse d’enregistrer et son nom apparaît sur la bagatelle de 120 disques, excusez du peu, soit en tant que sideman, soit sous son nom, se permettant au passage de vendre, en 1947, 900 000 exemplaires de sa version de "September In the Rain"!!!
Au passage, il écrit en 1952 une chanson "Lullaby Of Birdland" qui deviendra un immense succès et un standard de jazz, incontournable encore à ce jour.
Hélas, il commet une faute de goût impardonnable pour "l’intelligentsia jazzistique" bien de chez nous, en puisant la quasi totalité de son répertoire sur les mélodies de Broadway et en employant un style d’improvisation qui n’égare jamais l’auditeur par un langage incompréhensible. Un jazz très élégant,simple et jouissif qui "fait du bien". Et tant pis pour les pisse vinaigre!!
Écoutez le encore et encore, les musiciens de ce gabarit ne sont, hélas, pas légion. Et puis, ça lui fera sûrement plaisir.
George Shearing est un pianiste de jazz parfaitement inconnu chez nous. Pensez donc! Un Pianiste dont le jeu "percussif" est immédiatement reconnaissable, mélange subtil entre Swing et Be Bop et l’utilisation importante des accords "clusters". Certainement le premier pianiste à développer cette technique dès 1937, peut être due à sa cécité.
Ce jeu, reconnaissable entre tous, a fait l’objet de développement d’un logiciel "arrangeur automatique" où figurent également Basie et Hancock.
Après avoir émigré de son Angleterre natale à New York en 1947, il ne cesse d’enregistrer et son nom apparaît sur la bagatelle de 120 disques, excusez du peu, soit en tant que sideman, soit sous son nom, se permettant au passage de vendre, en 1947, 900 000 exemplaires de sa version de "September In the Rain"!!!
Au passage, il écrit en 1952 une chanson "Lullaby Of Birdland" qui deviendra un immense succès et un standard de jazz, incontournable encore à ce jour.
Hélas, il commet une faute de goût impardonnable pour "l’intelligentsia jazzistique" bien de chez nous, en puisant la quasi totalité de son répertoire sur les mélodies de Broadway et en employant un style d’improvisation qui n’égare jamais l’auditeur par un langage incompréhensible. Un jazz très élégant,simple et jouissif qui "fait du bien". Et tant pis pour les pisse vinaigre!!
Écoutez le encore et encore, les musiciens de ce gabarit ne sont, hélas, pas légion. Et puis, ça lui fera sûrement plaisir.
Philippe
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