Par définition, le jazz est ouvert pendant les travaux
Jazz Hot est toujours en mouvement pendant les travaux d’évolution. Avec ce numéro 645 seulement en VPC, c’est une petite carte postale « forget me not » pour donner des nouvelles. Entre les pages de musiciens de jazz décédés et celles des CD de musiciens de jazz, Steve Potts confie ses coups de gueule, blanc de rage et sa passion pour cette musique noire. L’ancien élève de Charles Lloyd (ce dernier sera à Souillac le 19 juillet) a été LE compagnon de route de Lacy. Je les avais accueillis tous les deux en 1982 à Brive avec les Amis du Jazz. Les détracteurs du free avaient su convenir après le concert du lyrisme de leur discours et de l’intérêt historique de leur musique. Depuis, il m’avait toujours semblé nécessaire d’inviter Steve Lacy à Souillac en jazz, ce fut chose faite en 1998 avec Jean Jacques Avenel et John Betsch.
La lecture du magazine m’apprend également la disparition de Michel Fabre. Ami de Sim Copans, Michel et son épouse Geneviève Fabre étaient venus à Souillac écouter de la musique afro-américaine. Spécialistes tous les deux des études afro-américaines, je me souviens de leurs écrits sur Richard Wright et l’Afrique, le roman noir contemporain, la chanson de Toni Morrison, Paul Carter Harrison et le théâtre néo-africain notamment. La bibliothèque d’Anglais de l’Université de Tours gère le « Fonds Fabre » au sein du CRAFT dirigé par Claudine Raynaud. Souhaitons que la Mairie de Souillac s’en inspire pour gérer le « Fonds Sim Copans » qu’elle « stocke » depuis la fin des années 90 dans du kraft. C’est un des thèmes que j’aborderai avec le nouveau maire dans quelques jours, qui je crois en a plus que le souhait et l’envie, il a je crois, l’intérêt de ce patrimoine culturel hors du commun.
Robert Peyrillou
N° 645 – 5 euros à l’ordre de Jazz Hot BP 405 – 75969 PARIS cedex 20
Libellés : geneviève fabre, jazz hot, michel fabre
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