Have you meet Mister Jones ?
Hank Jones nous a quitté à 92 ans cette semaine.
Le vendredi 22 juillet 1994, Souillac en Jazz accueillait Hank Jones en trio avec Jesper Lundgaard à la contrebasse et Douglas Sides à la batterie. Voilà ce que j'écrivais à cette occasion:
"Hank Jones a le jeu le plus élégant de toute l'histoire du jazz et personne ne me contredira, musiciens comme critiques. Son aisance technique n'a d'égale que sa gentillesse, son sens harmonique que sa prévenance. Disciple d'Art Tatum, qu'il croyait "être trois" lorsqu'il l'entendit pour la première fois, il a ensuite parfaitement intégré les apports de Bud Powell pour passer au travers de 60 ans de jazz sans perdre son identité ni ses racines lui permettant de couvrir tous les styles de jazz. Il a été le compagnon de Charlie Parker, Ella Fitzgerald, Lester Young, Coleman Hawkins et à 76 ans, le frère aîné d'Elvin venu à Souillac il y a 3 ans est un des derniers grands de l'histoire du jazz. Son jeu donne une impression telle de plénitude que ses concerts en solo comme en trio sont toujours des moments de profond bonheur."
Robert Peyrillou
photo: Sim Copans avec Hank Jones après le concert
Le vendredi 22 juillet 1994, Souillac en Jazz accueillait Hank Jones en trio avec Jesper Lundgaard à la contrebasse et Douglas Sides à la batterie. Voilà ce que j'écrivais à cette occasion:
"Hank Jones a le jeu le plus élégant de toute l'histoire du jazz et personne ne me contredira, musiciens comme critiques. Son aisance technique n'a d'égale que sa gentillesse, son sens harmonique que sa prévenance. Disciple d'Art Tatum, qu'il croyait "être trois" lorsqu'il l'entendit pour la première fois, il a ensuite parfaitement intégré les apports de Bud Powell pour passer au travers de 60 ans de jazz sans perdre son identité ni ses racines lui permettant de couvrir tous les styles de jazz. Il a été le compagnon de Charlie Parker, Ella Fitzgerald, Lester Young, Coleman Hawkins et à 76 ans, le frère aîné d'Elvin venu à Souillac il y a 3 ans est un des derniers grands de l'histoire du jazz. Son jeu donne une impression telle de plénitude que ses concerts en solo comme en trio sont toujours des moments de profond bonheur."
Robert Peyrillou
photo: Sim Copans avec Hank Jones après le concert
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