Jazz et thé d'Agadès
Le Lot, un festival de festivals : Africajarc en est un tout comme Souillac en Jazz.
On travaille ensemble pour le Lot, pour la culture, pour titiller les émotions avec dix autres festivals.
On a préparé ce « voyage » avec Jacqueline car on y retrouve Suzanne et André, amis de longue date qui militent pour aider leurs amis au Niger notamment par micro-crédits pour des achats de semences, d’animaux à engraisser … Jacqueline est allé au Niger les voir, cette fois-là, il y avait aussi Romano, Sclavis, Texier, le hasard. Ils étaient là avec le griot Le Querrec ! Avec nos amis, il y a Illiès, il est venu vendre ses bijoux touaregs, son costume est déjà un bijou ! Assis par terre, il nous fait le thé sur le petit brasero touareg. Son stand au tour de ville, ce n’est pas la place Vendôme mais ses bijoux auraient plu à Sagan ou aux Pompidou.
Le temps s’égrène lentement comme ce petit cauris offert à l’entrée du spectacle car ce soir on a rendez-vous avec le beau texte d’Emmanuel Boundzéki Dongala. L’écrivain congolais n’a pas pu faire le voyage des Etats-Unis. J’avais acheté « Jazz et vin de palme » il y a 20 ans. Recueil de nouvelles, le livre se termine par « A love supreme » et c’est ce texte que Luc Clémentin a mis en scène.
Nous sommes dans un bar, on est versé dans le décor ! Manu Dibango vient s’asseoir non loin de nous, à côté d’André. Un trio de jazz joue Crescent de John Coltrane car c’est bien de lui qu’il s’agit ce soir. Le saxophoniste c’est Sébastien Jarousse, avec lui Olivier Robin à la batterie et Jean-Daniel Botta à la contrebasse. Adama Adepoju, comédien récitant sublime le texte qui porte JC au divin. Sa présence, sa voix, sa sincérité, son talent font écho à une musique qui a apporté au jazz toute sa dimension spirituelle.
Ce théâtre musical vaut tous les concerts en hommage à Coltrane, « …un homme qui pouvait par une seule note vous faire voyager vers des étoiles lointaines, vous faire découvrir toutes les merveilleuses choses dans et hors de ce monde, ne pouvait pas mourir » et ce soir Coltrane était vivant et avec nous.
Robert Peyrillou
photos: RPOn travaille ensemble pour le Lot, pour la culture, pour titiller les émotions avec dix autres festivals.
On a préparé ce « voyage » avec Jacqueline car on y retrouve Suzanne et André, amis de longue date qui militent pour aider leurs amis au Niger notamment par micro-crédits pour des achats de semences, d’animaux à engraisser … Jacqueline est allé au Niger les voir, cette fois-là, il y avait aussi Romano, Sclavis, Texier, le hasard. Ils étaient là avec le griot Le Querrec ! Avec nos amis, il y a Illiès, il est venu vendre ses bijoux touaregs, son costume est déjà un bijou ! Assis par terre, il nous fait le thé sur le petit brasero touareg. Son stand au tour de ville, ce n’est pas la place Vendôme mais ses bijoux auraient plu à Sagan ou aux Pompidou.
Le temps s’égrène lentement comme ce petit cauris offert à l’entrée du spectacle car ce soir on a rendez-vous avec le beau texte d’Emmanuel Boundzéki Dongala. L’écrivain congolais n’a pas pu faire le voyage des Etats-Unis. J’avais acheté « Jazz et vin de palme » il y a 20 ans. Recueil de nouvelles, le livre se termine par « A love supreme » et c’est ce texte que Luc Clémentin a mis en scène.
Nous sommes dans un bar, on est versé dans le décor ! Manu Dibango vient s’asseoir non loin de nous, à côté d’André. Un trio de jazz joue Crescent de John Coltrane car c’est bien de lui qu’il s’agit ce soir. Le saxophoniste c’est Sébastien Jarousse, avec lui Olivier Robin à la batterie et Jean-Daniel Botta à la contrebasse. Adama Adepoju, comédien récitant sublime le texte qui porte JC au divin. Sa présence, sa voix, sa sincérité, son talent font écho à une musique qui a apporté au jazz toute sa dimension spirituelle.
Ce théâtre musical vaut tous les concerts en hommage à Coltrane, « …un homme qui pouvait par une seule note vous faire voyager vers des étoiles lointaines, vous faire découvrir toutes les merveilleuses choses dans et hors de ce monde, ne pouvait pas mourir » et ce soir Coltrane était vivant et avec nous.
Robert Peyrillou
www.africajarc.com continue jusqu'au dimanche 27 juillet 2008
Libellés : a love supreme, adama adepoju, africajarc, dongala
2 Comments:
une page sur le Niger
www.niger1.com
si vous qu on parle de votre festival laissez nous savoir Cordialement nous sommes a
niger1.com@gmail.com
Nice
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