Au son des concrétions
Duo Jeanne Added et Riccardo del Fra
Un sourire, une respiration, les sons naissent et testent la grotte ; Jeanne promène sa voix avant de commencer son chant. Riccardo pose avec assurance la mélodie sur sa contrebasse.
Et pendant plus d’une heure, les deux instruments,voix et contrebasse, se cherchent, s’entrelacent, enroulent les sons tels des lianes qui, mobiles, s’élèvent vers les colonnes de pierre qui s’accrochent au plafond. Et qui contemplent les musiciens, s’étonnent de leur complicité, s’attendrissent de leurs regards, guettent les signes d’admiration
réciproque, cet échange qui unit les deux musiciens, devenus tellement proches. De sa respiration, Jeanne puise une musique continue, ciselée de silences.
L’homme et l’instrument debout dansent dans ce lieu qui se moque de l’éternité. Justement Jeanne chante « L’éternité est là » de sa voix éphémère.
Contrastes ; la voix, aiguë, monte vers les drapés de pierre suspendus alors que la contrebasse enfonce dans le sol les sons graves des cordes heurtées. Le bruit incessant du ruissellement lancinant de l’eau accompagne la musique. La voix, sans l’intermédiaire de la sonorisation, nous atteint directement et les spectateurs, immobiles et muets, semblent touchés de manière tangible par les ondes qui portent le chant.
Ephémère, éternel, envol vers l’aigu et profondeur de la grave contrebasse, les extrêmes se nouent, l’air, l’eau, la pierre.
Un sourire, une respiration, les sons naissent et testent la grotte ; Jeanne promène sa voix avant de commencer son chant. Riccardo pose avec assurance la mélodie sur sa contrebasse.
Et pendant plus d’une heure, les deux instruments,voix et contrebasse, se cherchent, s’entrelacent, enroulent les sons tels des lianes qui, mobiles, s’élèvent vers les colonnes de pierre qui s’accrochent au plafond. Et qui contemplent les musiciens, s’étonnent de leur complicité, s’attendrissent de leurs regards, guettent les signes d’admiration
réciproque, cet échange qui unit les deux musiciens, devenus tellement proches. De sa respiration, Jeanne puise une musique continue, ciselée de silences.
L’homme et l’instrument debout dansent dans ce lieu qui se moque de l’éternité. Justement Jeanne chante « L’éternité est là » de sa voix éphémère.
Contrastes ; la voix, aiguë, monte vers les drapés de pierre suspendus alors que la contrebasse enfonce dans le sol les sons graves des cordes heurtées. Le bruit incessant du ruissellement lancinant de l’eau accompagne la musique. La voix, sans l’intermédiaire de la sonorisation, nous atteint directement et les spectateurs, immobiles et muets, semblent touchés de manière tangible par les ondes qui portent le chant.
Ephémère, éternel, envol vers l’aigu et profondeur de la grave contrebasse, les extrêmes se nouent, l’air, l’eau, la pierre.
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